Parmi les 3,7 millions d'étrangers qui vivent en France, 37% disent avoir des difficultés à l'écrit. Cette statistique se vérifie en cours de FLE pour exilés, dans lesquels les enseignants accueillent parfois, dans la même classe, des personnes analphabètes comme des personnes d'un niveau déjà avancé.

 

Cette différence de niveaux cache une autre difficulté : l'adaptation aux différentes façons d'apprendre des apprenants. Quand les enseignants manquent de données pour comprendre ces différences, de ressources pour les adresser et de temps pour s'adapter, les conséquences ne sont autres que démotivation, décrochage et inefficacité pédagogique.

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Outre le fait que l'alphabétisation est un droit fondamental, l'illettrisme entraîne un taux de chômage élevé, un niveau de vie inférieur à la moyenne, des problématiques d'estime de soi et une inégalité des chances pour les enfants des illettrés.

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Avec le lancement de notre programme d'alphabétisation, nous souhaitons apporter à nos partenaires une brique, numérique, au défi qui s'impose à leurs formateurs, enseignants et bénévoles formant les personnes exilées : proposer un enseignement du français pour tous.